Rappel du cốm nổ de jadis
Il y a une vingtaine d’années, le long des rivières et des canaux du Sud-Ouest s’entendait de temps en temps des crieurs en bateau pour le cốm nổ. Les enfants demandaient alors à leurs parents du riz blanc puis descendent dans le bateau pour en faire faire du cốm nổ. Le riz était enfermé dans un grill de fer qui sera tourné uniformément sur le feu pour qu’il gonfle en grains de cốm (riz croustillant). Quand le grillage aura été suffisant, ce riz sera sorti brusquement dans un cage ou un filet, ce qui fait un bruit d’explosion (nổ), et ces grains de cốm récupérés étaient alors donnés aux enfants tout contents de leur “récolte”. Le bruit d’explosion “boum” du grillage de cốm a été un souvenir de la génération 9X et plus vieille.
Les visiteurs attendent avec plaisir le riz croustillant.
Le bruit d’explosion impressionnant du grillage accompagné des grains de cốm tirés, chauds et sentant bon.
Le cốm nổ se sucre, découpé en petits blocs, très bon à manger.
Tissage de hamac à partir des tiges de feuille de bananier
Autrefois dans le Sud-Ouest, les paysans utilisaient de nombreux matériaux pour le tissage de hamacs, dont des fils en fibres des écorces de palmier, d’anone des marais, de cajeput... On peut aussi collecter les feuilles de bananier sèches, jettant le limbe, gardant la tige qui sera scindée pour en faire un hamac douillet. À Con Son, les visiteurs pourront voir le talent de Mme Xieu lorsqu'elle tisse un hamac avec des tiges de bananier.
Mme Xieu choisissait des feuilles sèches et longues, produites d’un bananier qui ne formait pas encore de régime. D’après elle, les tiges sont moins résistantes si le bananier forme déjà son régime.
Ensuite c’est le tissage. Pour chaque hamac, Mme Xieu met de 5 à 7 jours de travail. Le hamac en tiges de feuilles de bananier est très douillet, aéré et solide.
Travailler du bambou pour en faire des baguettes
Les paires de baguettes sont indispensables aux repas des Vietnamiens. Mais tout le monde n'a pas l'occasion d’ assister aux différentes étapes de fabrication des baguettes en bambou.
M. Tam, âgé de 79 ans, ci-dessus en train de tailler le bambou pour en faire des baguettes. D’après lui, pour avoir de bonnes baguettes qui sont solides sans être courbées, il faut utiliser du vieux bambou géant.
Des mains habiles et diligentes.
Des paires de baguettes en bambou toutes droites présentées par dizaine. Celle la plus longue est pour faire la cuisine; et à côté, des bâtonnets pour biner le riz cuit.
Source : Journal Can Tho - Traduction : Thanh Thủy